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Le Camp de la mort lente

Le Camp de la mort lente

Jean-Jacques Bernard

La famille Bernard n'a pas été épargnée par l'occupation allemande : Tristan Bernard, célèbre homme de lettres, arrêté à Nice avec son épouse, n'a été finalement libéré de Drancy qu'à la suite d'interventions d'amis fidèles (Sacha Guitry, Arletty). Son fils, le dramaturge, Jean-Jacques Bernard a subi une terrible captivité dans le camp allemand de Compiègne, où la famine et le froid ont entraîné la mort de dizaines d'internés juifs. Quant à son petit-fils François-René, il n'est pas revenu du camp de Mauthausen où il a été assassiné par les nazis.

Jean-Jacques Bernard a été libéré avec quelques autres internés de Compiègne en mars 1942 à l'article de la mort.

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Éditeur : Editions Le Manuscrit Langue : français
Genre : Mémoires et Biographies Sortie : 24 juillet 2006
Sous-genre : Divers Collection : Témoignages de la Shoah

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Biographie

Jean-Jacques Bernard

Jean-Jacques Bernard est né à Enghien-les-Bains le 30 juillet 1888. Son père, Tristan Bernard, a épousé Suzanne Bonsel l'année précédente.
Jean-Jacques épouse Georgette en 1911 : ils auront trois enfants. Il est mobilisé durant toute la Première Guerre mondiale. Ses pièces de théâtre (dont Le Feu qui reprend mal, Martine, Le Secret d'Arvers), lui amène le succès dans l'entre-deux guerre.
Il est arrêté à son domicile lors de la rafle dite «des notables» juifs, le 12 décembre 1941, puis interné au camp allemand de représailles de Royallieu-Compiègne. Trois mois plus tard, il est libéré en raisons de son état de santé échappant ainsi à la déportation. Il rédige, après des mois de convalescence, son témoignage qu'il édite à la Libération.
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